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Ses yeux sont comme des perles de rosée dans le désert aride et ardent,
D'une beauté rare, d'un éclat changeant, parfois émeraude, parfois saphir, stupéfiants...
Le long de son visage fin, s'écoulent de vifs torrents d'ébène ondulants,
Qui virevoltent au vent, étreignent son visage comme autant de liserés dansants,
Descendent sur sa nuque, frôlant son dos et ses épaules en une caresse furtive.
Elle lève sa main pour chasser l’intrusive crinière, son sourire ambiguë me laisse dans l'expectative...
Comme je l'attire à moi ses fossettes se creusent un peu plus et font chavirer mon cœur,
Le goût de ses lèvres et la douceur de sa peau me laissent encore rêveur...
Son parfum envoûtant de fruits et de fleur ne me laisse de repos, me poursuit à toute heure,
Me ramène à ce fugitif instant où mon monde, tout entier, n'était que douceur...
Depuis que tu es entrée dans ma vie, le soleil en moi brille,
Tu t'es emparée de mon cœur pour y accrocher tes vrilles,
Afin que ce ne soit plus la noirceur mais le bonheur qu'il distille...
Et bien que je n'aie jamais osé l'avouer à aucune fille,
Il se pourrait fort que je t'aime, Camille...