DeletedUser19733
Guest
Bonjour.
Et voilà le temps des créations est terminé, il est l'heure de passer aux votes. Pour cette battle j'ai reçu beaucoup de participations. Alors tout d'abords petit rappel:
Et voilà le temps des créations est terminé, il est l'heure de passer aux votes. Pour cette battle j'ai reçu beaucoup de participations. Alors tout d'abords petit rappel:
Thème: Le long d'une rivière
Contraintes:
- Poésie
- Interdiction d'utiliser le mot rivière
Maintenant passons aux oeuvres de nos poètes.
Texte 1:
[SPR]Cruel souvenir que celui de cet été,
Arriverais-je un jour à l'oublier,
Arriverais-je un jour à t'oublier.
Nous jouions le long de ce lit qui danse,
Nous avancions dans l'insouciance,
Quelle belle époque que notre enfance.
Par ces temps de grandes chaleurs,
Nous aimions, avec toute notre candeur,
Dans ses remous, avancer sans peur.
Qu'avais-tu donc à me prouver,
Rien qui ne puisse t'emporter,
Le long de ses berges, je t'ai vu t'éloigner.
Maudit cours d'eau, à l'allure tempétueuse,
Ma peine n'est que douleur brumeuse,
Qu'as-tu fais, j'étais si heureuse.
Ton chant ,n'est pour moi qu'un frisson,
Tes flots m'ont fait perdre la raison,
Seule, je ne peux me détacher de ton horizon.
Cruel souvenir que celui de cet été,
Arriverais-je un jour à l'oublier,
Arriverais-je un jour à t'oublier...[/SPR]
Texte 2:
[SPR]La Ballade
De ma plume au bord de l’eau
Je me perds dans mes pensées,
Rongé par l’écume des flots,
En sublimant mon phrasé.
Face à la bruine élevée,
S’éveille, d’allure si charnelle
Toutes mes pensées pour elle.
Mes pas suivent ce courant d’eau
Par cette mélodie guidés,
Torrent au son crescendo,
Je commence à m’évader.
Ne jamais plus m’éveiller,
Pour lui promettre éternelles,
Toutes mes pensées pour elle.
Errer le long du ruisseau,
Recherchant ma Muse sacrée.
Fleuve limpide et soleil chaud,
Profilent un début d’été.
Saisons peuvent se succéder,
Demeurent aux couleurs pastelles,
Toutes mes pensées pour elle.
Kyrielle de mots satinés
Afin qu’elle puisse savourer,
Si précieuses et sensuelles,
Toutes mes pensées pour elle.[/SPR]
Texte 3:
[SPR]L'eau coule doucement, le calme est bien présent ;
Le flot, tranquillement, passe tout près de mon camp.
Les poissons passent, agités, rien ne les stoppe !
Ma grande canne, dans ce kaléidoscope
De bruits, de couleurs, de sons, très agréable,
Flotte mollement, juste sous un grand érable.
Rien ne mord, pas de prise, pas de poisson.
J'attends patiemment, je prends une boisson.
Tout est vraiment trop calme, bien trop chaud, bien trop lent.
Je commence à m'affaisser, tout, tout doucement.
Tout est vraiment trop calme, bien trop chaud, bien trop lent.
Je m'endors bercé par le doux bruit du courant.[/SPR]
Texte 4:
[SPR]Le long de la rivière
"Je veux moi aussi partir sur le torrent",
Dis un jour le fils à son père.
"Faire comme toi avant que tu ne sois parent :
Pagayer jusqu'à la mer !"
Le père voyant l'ombre des récits de jeunesse
Céda au désir de son enfant.
Le fils embrassa sa mère avec tendresse,
Et pagaya tout en chantant :
Vogue, vogue tout du long
Sur l'eau qui roule les galets.
Loin, loin derrière l'horizon,
L'océan est au bout de ta pagaie.
Il navigua à travers des contrées sauvages
Où nul homme n'avait posé le pied.
C'étaient les rives inviolées depuis des âges,
Celles dont seuls les morts pourraient parler.
Comme son père, il respecta les présages
et il continua sa route sans s'y arrêter
Vogue, vogue tout du long
Sur l'eau qui roule les galets.
Loin, loin derrière l'horizon,
L'océan est au bout de ta pagaie.
Le torrent le jeta dans les filets
De pêcheurs d'un village isolé.
Il y rencontra une fille, d'une beauté,
Qu'il en oublia pourquoi il pagayait.
Il la suivit puis décida de l'épouser,
Et elle ne le laissa plus jamais s'en aller :
Reste, reste pour de bon,
Laisse l'eau qui roule ses galets.
Loin, loin derrière l'horizon,
L'océan restera au bout de ta pagaie.
Le fils à son tour devint père,
Et raconta à tous ses enfants
Comment il connut leur mère
En descendant du torrent.
Tous les soirs, ils lui réclamaient une part du récit
Et il s'y pliait joyeusement.
Il ne voyait pas la lueur dans les yeux de son fils
Et il racontait tout en chantant :
Vogue, vogue tout du long
Sur l'eau qui roule les galets.
Loin, loin derrière l'horizon,
L'océan est au bout de ta pagaie.
PS: ici le mot rivière est utilisé en tant que titre et n'est donc pas une entorse à la contrainte de la battle. ;-)[/SPR]
Texte 5:
[SPR]Le long d'un affluent, un mois d'automne,
Passait là un marcheur féru de balade.
L'esprit apaisé, les yeux fixés sur cette eau malade,
Il était serein ; il n'y avait personne.
Les arbres commençaient à pleurer leurs feuilles.
L'homme souhaitait simplement se perdre dans ce petit bosquet.
Il évitait de glisser sur la mousse des rochers,
Pour ne pas se retrouver plongé dans ce froid cercueil.
A la manière de ses vaillants ancêtres bien-aimés,
Le promeneur vivait en harmonie avec la nature.
Il prenait un plaisir fou à flairer cet air pur,
En se remémorant sa vie d'antan ; sa belle vie du passé.
Le gazouillis mélancoliques des oiseaux le reposaient.
Il passait sa vie à longer ce cours d'eau,
En pensant à ceux qui, au loin, brûlaient des drapeaux,
Mais tout cela n'avait plus d'importance, il allait se libérer.
Bercé par le ruissellement de l'eau claire,
Le garçon était certain de pouvoir le faire.
Car c'est bien dans cette forêt dense et épaisse,
Qu'il était le plus heureux ; loin de ce monde en détresse
Le jeune homme avait l'habitude de s'arrêter,
Devant cet immense lac où nageaient grenouilles et cygnes,
Et d'y plonger pour enfin être libre, rejetant la vie indigne,
Signant alors son détachement profond du reste de l'humanité.
Le marcheur côtoyait cette rive depuis toujours.
Mais cette balade-ci était un aller sans retour.
Car ici allait s'arrêter sa marche paisible,
Il ne voulait pas de cette vie impossible.
Alors le garçon se voyait confronté à cet étang.
Il était prêt à tout abandonner pour enfin être heureux.
Lui qui n'avait ni famille ni enfants affectueux,
Effectua le dernier plongeon, une pierre attachée à ses pieds ; marquant de sa vie, son achèvement.[/SPR]
Texte 6:
[SPR]Au détour d'un chemin,
Près d'un cours d'eau naissant,
J'aperçu un beau matin,
Sa fine silhouette se profilant.
Je m'élançais sans un doute,
Car ce chemin était ma route,
Et près du cours d'eau j'avais beau errer,
Peu m'importait , c'était pour la retrouver.
M'approchant enfin le coeur battant,
Le courant enfla, devint un torrent,
Tumultueux fleuve de ma passion,
Mon coeur s'en libéra de sa prison.
Au contact de ses mains,
Toute mon errance prit fin,
Et face à nos lèvres s'unissant,
Le fleuve devint un océan[/SPR]
Fourmulaire de notation :
Vous avez jusqu'au Dimanche 1er mars pour noter ces oeuvres.
[noparse]Création 1
Note : x/20
Commentaire :
Création 2
Note : x/20
Commentaire :
Création 3
Note : x/20
Commentaire :
Création 4
Note : x/20
Commentaire :
Création 5
Note : x/20
Commentaire :
Création 6
Note : x/20
Commentaire :[/noparse]
Vous avez jusqu'au Dimanche 1er mars pour noter ces oeuvres.
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