[Récit] Citius Altius Fortius

  • Auteur de la discussion SaintSeiiya
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DeletedUser

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En ce jour pluvieux, un grand nombre de trières et de bateaux de transports avaient dégluties une multitude de guerriers grecs prêt à en découdre avec les seigneurs de ces terres. Les cité-état des alentours avaient eu vent de cette tentative d'invasion et réquisitionnèrent la totalité de leurs troupes à la va vite. Malheureusement pour eux, leur point fort se trouvait être leur cavalerie, mais les trombes d'eau avaient rendu le champs de bataille peu praticable.

Les différentes bannières se faisaient face à bonne distance et patientaient en se jaugeant mutuellement. Avec ce temps infect, la bataille s'annonçait chaotique. En effet le bruit assourdissant des gouttes de pluies s'écrasant au sol et sur l'attirail qui protégeait les hommes, empêcherait la communication entre les généraux et les soldats. Ce terrain détrempé se transformerait bien assez vite en un vaste champs de bataille boueux. Chaque soldat s'en retrouvera recouvert de la tête au pied, ne pouvant reconnaître ses compagnons d'armes, frappant au hasard.

Malgré tout, l'ordre fût donné, les tambours raisonnèrent tel un léger bourdonnement dans ce vacarme assourdissant. Chaque guerrier cria de tout son souffle afin de se donner du courage et de faire peur à l'ennemi. Des deux côtés du champs de bataille, les archers se mettèrent en ordre afin d'affubler le camp adverse de sa pluie de flèches meurtrières. Elles virevoltèrent dans les cieux pour s'abattre sur les boucliers, les armures et s'incrustant dans les chairs. Nombre de silhouette s'écroulèrent sous l'impact et furent piétiné par leurs frères ne pouvant se permettre aucun écart. Le choc des deux lignes de front fût terrible et fracassa l'air d'un bruit de métal contre métal, qu'on aurait pu confondre avec la colère des dieux qui déchire le ciel.

La pluie s'arrêta en pleine bataille et il était maintenant bien audible, le bruit des armes s'entrechoquant, le cri des braves agonisant, le hennissement des chevaux. Le sol n'était plus qu'un assortiment de cadavre ou d'hommes non loin de leur dernier souffle, de sang, de boue et de ferraille. Une odeur nauséabonde se dégageait du champs de bataille, mais malgré tout cela, les guerriers continuaient de se battre car il le fallait, la victoire dépendait d'eux. Les rangs bien harmonieux, les phalanges et différentes tactiques militaires avaient très rapidement laissé place à une mêlée indescriptible.

Après plusieurs heures d'acharnement, le chef des envahisseurs finit par frayer un passage pour se lancer dans le combat final avec son comparse. S'il réussissait à vaincre ce dernier, la bataille finirait et il pourrait prendre possession de ces terres qui paraissaient très prometteuses.


«*Je me nomme rouge*! Dis à tes hommes de se rendre*! Votre cavalerie n'a pas pu jouer son rôle. Nous sommes plus nombreux, mieux armé. Dis leur, que se carnage finissent, je ne souhaite pas plus de morts*!*»

«*Jamais*! Nous sommes libre et nous voulons le rester*! Tu devras nous tuer jusqu'au dernier*! Même si je meurs mes hommes continuerons de se défendre*!*»

Rouge baissa les yeux, puis jeta un œil à la boucherie qui se déroulait derrière lui.

«*Qu'il en soit ainsi*! Nous verrons s'ils ont le même discours que toi une fois ta tête au bout d'une pique*!*»

Après des échanges de glaives, d'esquives, le leader des défenseurs s'écroula de toute sa longueur sur des cadavres, lachâ son arme et tenta de reprendre son souffle.

«*Tu peux... en … finir... je ne … peux … plus... me … battre...*»

Rouge le prit par les cheveux et de son arme, il tenta de lui couper la tête. Mais l'opération ne s'avéra pas si aisé. Il fallut plusieurs coups dans le vif qui lui aspergèrent le visage de gerbes de sang. Il la leva dans les airs et s'écria*:

«*Arrêtez de vous battre, votre chef est mort, je tiens sa tête*!*Jurez moi allégeance, battez-vous pour moi et vous resterez en vie*!*»

Alors chacun des hommes encore en vie posa genou à terre et jura fidélité à l'envahisseur.

Quelques années plus tard ceux s'étaient battu pour défendre leur terre ne regrettaient finalement pas d'avoir été annexé, car ils n'avaient jamais eu un ère aussi prospère et riche.

La devise de cette coalition de cité-état était «*Citius Altius Fortius*» qui signifie pour ceux n'ayant pas appris le latin «*Plus vite, plus haut, plus fort*» et c'est dans cet optique qu'ils évoluent tous ensemble.[/FONT][/I]


[HRP] Voilà bonjour à tous, je le sors maintenant car sinon vu le taff que j'ai, j'sais pas quand j'aurai pu le paufiner ;) Je vais essayer de corriger les fautes qu'il doit y avoir mais que sur le coup je ne vois pas :) En espérant que ça vous plaira >_<[/HRP]
 

DeletedUser42587

Guest
C'est dommage que ça soit si court, car j'aime bcq le style, surtout le début (avant les dialogues en fait, mais pas ta faute j'ai un souci avec les dialogues).
Mais vu que c'est pour un profil d'ally je comprend que ça soit pas plus long :)
 

DeletedUser42533

Guest
J'aime beaucoup !
Ton texte se lit bien, et vite. Tu détails comme il faut ( surtout les scène de Guerre ^^ ). Mais c'est vrai qu'on en veut un peu plus :p

J'attends ton prochain texte ! :)
 

DeletedUser

Guest
Coucou ^o^

Effectivement, comme dit précédemment, ça se lit facilement, et c'est très agréable ^^
Je dirais que le passage de fin est un peu trop rapide une ou de phrase qui expliquent en quoi le règne est mieux que le précédent n'auraient pas fait défaut ^^
Et sinon, une répétition de "champ de bataille" et puis voilà oo''

Mais je le redis, j'aime beaucoup :)

Bonne continuation à toi ^o^
 

DeletedUser

Guest
C'est juste magnifique, j'aime beaucoup :)
Euh...voilà, rien sinon :-D
 

DeletedUser

Guest
Bonjour, ça fait un bail que je ne suis pas passé sur cette section. Faites pas gaffe, la plupart d'entre-vous ne me connaisse pas. Au fond de l'ennui, je me suis dit que je pouvais repasser histoire de lâcher un petit commentaire ou deux.

" En ce jour pluvieux, un grand nombre de trières et de bateaux de transports avaient dégluties une multitude de guerriers grecs prêt à en découdre avec les seigneurs de ces terres. Les cité-état des alentours avaient eu vent de cette tentative d'invasion et réquisitionnèrent la totalité de leurs troupes à la va vite. Malheureusement pour eux, leur point fort se trouvait être leur cavalerie, mais les trombes d'eau avaient rendu le champs de bataille peu praticable. "

Incohérence des formules : " la totalité de leurs troupes " et " à la va vite " -> La première sabote l'idée de la seconde et vide l'ensemble de son sens, si bien que la formulation devient une simple ornementation, une pirouette bancale et inutile. A moins d'y donner suite, insuffisance des équipements ? Insuffisance d'armes, de munitions ? Chaos, panique, indiscipline ?
Incohérence des temps : " avaient eu " et " réquisitionnèrent " -> J'aurais choisi d'unifier le temps de ses deux verbes. D'abord, parce qu'ainsi, le passé simple nous ramène au temps même du récit en cours et suggère une action immédiate, ce qui semble incohérent dans le rassemblement de la totalité d'une armée semble-t-il assez dispersée (appartenant à plusieurs cités-états).
" peu praticable " ; ce " peu " est un euphémisme inutile. Tu aurais pu y préférer " impraticable ", cela aurait été plus simple, plus clair et plus rapide.

" Les différentes bannières se faisaient face à bonne distance et patientaient en se jaugeant mutuellement. Avec ce temps infect, la bataille s'annonçait chaotique. En effet le bruit assourdissant des gouttes de pluies s'écrasant au sol et sur l'attirail qui protégeait les hommes, empêcherait la communication entre les généraux et les soldats. Ce terrain détrempé se transformerait bien assez vite en un vaste champs de bataille boueux. Chaque soldat s'en retrouvera recouvert de la tête au pied, ne pouvant reconnaître ses compagnons d'armes, frappant au hasard. "

" s'en retrouvera " Tu as utilisé le futur du passé dans la phrase précédente, tu peux même le faire dans cette phrase-là et puis tout ira bien dans le meilleur des mondes, fuck yeah.

Malgré tout, l'ordre fût donné, les tambours raisonnèrent tel un léger bourdonnement dans ce vacarme assourdissant. Chaque guerrier cria de tout son souffle afin de se donner du courage et de faire peur à l'ennemi. Des deux côtés du champs de bataille, les archers se mettèrent en ordre afin d'affubler le camp adverse de sa pluie de flèches meurtrières. Elles virevoltèrent dans les cieux pour s'abattre sur les boucliers, les armures et s'incrustant dans les chairs. Nombre de silhouette s'écroulèrent sous l'impact et furent piétiné par leurs frères ne pouvant se permettre aucun écart. Le choc des deux lignes de front fût terrible et fracassa l'air d'un bruit de métal contre métal, qu'on aurait pu confondre avec la colère des dieux qui déchire le ciel.

Les tambours, ça ne raisonne pas, ça résonne peut être. Ensuite, pourquoi il serait un léger bourdonnement ? Le vacarme ne nous ait décrit que dans la phrase suivante, pour le moment, le seul bruit qu'on connaisse, c'est celui de la pluie. Dans leur position dans la structure de ton texte, les tambours sont donc l'introduction du vacarme, son essor, sa première expiration. Ils sont ce qui fait crier les guerriers, ils sont l'impulsion dans leur marche vers la mort, ils sont le roulement rauque et sévère des rouages de l'Histoire entre lesquels s'écrasent les hommes. Mais peut être que je me trompe.
" les archers se mettèrent en ordre afin d'affubler le camp adverse de sa pluie de flèches meurtrières "
-> " se mirent " est plus juste.
-> Quel besoin qu'ils se mettent en ordre ? Les ennemis se jaugeaient il y a un instant, on lance l'attaque, et aucun des archers des deux camps n'étaient en ordre de bataille ? Mais quelle belle bande de branleurs !
-> " Affubler le camp adverse de sa pluie de flèches meurtrières " ? Alors là, je serais vraiment de très mauvaise foi si je te blâmais pour cette phrase à rallonge au cœur de laquelle se loge un verbe inattendu. Affubler qui veut dire " vêtir d'une façon ridicule " apparemment. Ça dissone un peu avec le reste de ton texte, c'est une perle étrange, comme j'aime en faire. Continue comme ça :- ) Après, la phrase est tout de même tordu et peut largement être simplifié.
-> " leur pluie " serait plus juste, rapport aux accords, tout ça.

" s'incrustant dans les chairs " -> Préfère plutôt l'infinitif, s'incruster, plus cohérent avec les autres verbes de l'énumération ;- )

" Nombre de silhouette s'écroulèrent " -> Il faut rajouter un " s " quelque part. " piétiné " -> Ici aussi.

" fracassa l'air d'un bruit de métal contre métal, qu'on aurait pu confondre avec la colère des dieux qui déchire le ciel. "
-> OUCH. Alors là, y a de l'idée mais beaucoup de précipitation dans la réalisation. Je trouve l'ensemble très maladroit, lourd et bancal.
Mais dans l'idée, y a vraiment des éléments intéressants. " fracasser l'air d'un bruit de métal contre métal " serait à revoir. Le " métal contre métal " est assez superflu. Faudrait trouver une autre formulation, même le verbe " fracasser " me gêne.
" qu'on aurait pu confondre " engage une préposition qui leste la fin de la phrase et la rend indigeste, préfère-lui un " comme la colère des dieux [...] " ou " telle ".

" La pluie s'arrêta en pleine bataille et il était maintenant bien audible, le bruit des armes s'entrechoquant, le cri des braves agonisant, le hennissement des chevaux. Le sol n'était plus qu'un assortiment de cadavre ou d'hommes non loin de leur dernier souffle, de sang, de boue et de ferraille. Une odeur nauséabonde se dégageait du champs de bataille, mais malgré tout cela, les guerriers continuaient de se battre car il le fallait, la victoire dépendait d'eux. Les rangs bien harmonieux, les phalanges et différentes tactiques militaires avaient très rapidement laissé place à une mêlée indescriptible. "

" et il était maintenant bien audible " -> Qui est ce " il " singulier ? Si c'est pour souligner le bruit, le cri, le hennissement, il faut déjà accorder ce " il ". Même malgré ça, cette phrase est vraiment maladroite, à revoir.
L'énumération est sympa, même si " bruit " fait répétition avec le paragraphe précédent et qu'au niveau de la lecture et la fluidité, il aurait été encore mieux que " le hennissement des chevaux " soit terminé par une sonorité en " ant " comme " s'entrechoquant " et " agonisant " et/ou que tu aies continué l'énumération de sorte à sortir un autre mot qui finirait en une sonorité en " aux ".
" Assortiment de cadavre ou d'hommes (etc) " -> J'aime bien l'image, encore l'une de ces perles bizarres. :- )
" non loin de leur dernier souffle, de sang, de boue, et de ferraille " -> " non loin de leur dernier souffle " tout seul, c'est déjà lourd. Avec la suite, ça n'a juste plus de sens dans la construction de ta phrase. Ce " non loin de leur dernier souffle " découpe ta phrase en deux, si bien que quand on en arrive à " souffle " on a oublié qu'il s'agissait d'un assortiment.
" différentes tactiques militaires " -> C'est rare que je critique l'imprécision, mais là, après que tu sortes un mot précis comme " phalange ", je trouve ça un peu jemenfoutiste sans vouloir t'insulter.

" Après plusieurs heures d'acharnement, le chef des envahisseurs finit par frayer un passage pour se lancer dans le combat final avec son comparse. S'il réussissait à vaincre ce dernier, la bataille finirait et il pourrait prendre possession de ces terres qui paraissaient très prometteuses. "
-> " se frayer " serait plus juste.
-> " Dans le combat final " -> Ce " le " donne l'impression que c'est un passage obligé, comme dans un jeu vidéo. Dans le chaos d'une bataille, il n'y a pas de combat final chef entre chef. A la limite, ils se tombent dessus par hasard et se nioquent la tronche. Enfin, ça enlève un peu du réalisme de ta bataille, mais c'est ton choix.

" je me nomme rouge "

Hein ?

" je me nomme rouge "

Quoi ?

" je me nomme rouge "

Mais pourquoi ?!

" je me nomme rouge "

:'- (

" Nous sommes plus nombreux, mieux armé. Dis leur, que se carnage finissent, je ne souhaite pas plus de morts*!*» "
-> " armés. "
-> " que ce carnage finisse "

" Nous sommes libre "
-> Allez, trouve où mettre ce " s ".

" Même si je meurs mes hommes continuerons de se défendre*!*» "
-> " Même si je meurs, mes hommes continueront à se défendre ! "
Je ne suis pas sûr sûr pour remplacer le " de " par un " à " mais instinctivement, je trouve ça plus juste. Demande confirmation de google.

Bon, après, ça commence à m'agacer de corriger les dernières fautes d'orthographe. Relis-toi, sois exigent envers toi-même et ça sera bon.

Je viens de piger que c'était plus ou moins une description d'alliance de grepolis ? Je me demande ce que ça se fout dans l'Agora, pour le coup, ça aurait plus sa place dans les odyssées grepoliennes. Du coup, si ce n'est que ça, je n'avais pas vraiment besoin d'être aussi exigent. Tant pis, ça m'aura dérouillé.

Bref, si tous ces gens sont grecs, pourquoi ils prennent une citation LATINE pour leur coalition ?

C'est plutôt correct si tu débutes, franchement. Ça marche bien pour un profil d'ally. Maintenant, hésite pas à t'attaquer à d'autres challenges, comme une petite nouvelle, des histoires courtes d'abord (se lancer dans les histoires longues, et les projets de roman, c'est diffiiiiiicile). En espérant te revoir dans le coin,
Ciao,
Tranoscu
 

DeletedUser

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Commentaire Citius Altius Fortius

Cela ressemble fort à un RP d'alliance, et c'est simple et suffisant si c'est le cas.

Du coup je n'ai pas grand chose à dire, la bataille est intéressante (quelques passages sordides, mais je crois qu'après 300 et GoT, cela va devenir de plus en plus courant).

Je suis par contre étonné de voir une devise d'une coalition grecque écrite en latin ^^.

Sympathique donc. Merci !



 
la Réplique du texte : «*Tu peux... en … finir... je ne … peux … plus... me … battre...*» (Visualisez la scène, hein, ça sent l'Oscar ^^.)
 

DeletedUser26140

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Hello,


Fermeture et archivage par manque d'activité. N'hésitez pas à contacter un modérateur de la section si vous voulez le faire ré-ouvrir :)
Bonne soirée.
 
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