DeletedUser
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- Ahhh qu'elle douce nuit merci Nyx, enfin un peu de fraicheur. Prépare ma couche, je sens qu'Hypnos m'appelle!
- Oui Seigneur.
- Qu'est ce.... l'alarme ?
En effet la cloche d'alarme de la muraille de l'est face à la mer sonne. Sonne de plus en plus fort.
Sonne maintenant si fort qu'elle couvre le chant de la bise s'engouffrant dans les étroites ruelles de la ville basse.
Des cris! Inaudibles dans un premier temps, puis l'écho de ces voix porté par la population martèle :
- Alerte ! Alerte ! Voiles à l'horizon !
Pas de méprise possible malgré le bruit de la cloche, malgré les cris de la population, malgré les cliquetis des armes des soldats courants dans tous les sens.... On entend bien le tambour, insufflant le rythme aux rameurs. Il est rapide, trop rapide pour une visite de courtoisie...
C'est une douce nuit, une belle nuit pour mourir.
En quelques minutes la flotte de la ville navigue en direction de l'assaillant. Les rameurs grimacent sous les coups de fouet. Les marins ajustent leurs armures...
Les deux flottes, belles prouesses architecturales, s'entremêlent dans un fracas de bois éclaté... Les projectiles pleuvent, les bouches à feu illuminent cette nuit pourtant si douce.
La bataille navale est décisive, les assaillants sont victorieux. De la ville on entend les cris et les chants de la victoire des marins victorieux. Le désespoir cède la place à la panique...
Et pourtant le général en chef hurle, vocifère, harangue ses troupes :
- Qu'ils mettent pieds à terre ces arbrisseaux, nous sommes prêts !!
La mer est aux mains de l'ennemi, ses troupes débarquent sans difficulté.
Ce font faces maintenant non plus des hommes, mais des statues étincelantes dans ce clair de lune, ce que les hommes ont façonné de meilleur pour servir leurs côtés les plus obscures.
Et c'est l'assaut.
Les frondeurs peignent le ciel d'étoiles filantes sous la protection des hoplites. Et pourtant tous tomberont sous les coups de la défense
Qu'à cela ne tienne, la cavalerie arrive en renfort. Et pourtant les portes de la ville s'ouvrent sur une marée humaine des défenseurs. Les cavaliers hésitent, si les défenseurs attaquent.....
Le seigneur de la ville jubile, il va devenir un dieu...
- HA HA HA ! La terre sera fertile cette année !!! Nous boirons du bon vin !!!!
Et pourtant !
Une troisième armée vient de débarquer, mais personne ne l'a repérée, trop occupés à se délecter du massacre de ces fiers cavaliers.
La défense de la ville est prise à revers par une charge sans précédent, la terre reçoit tellement de sang qu'elle ne peut l'absorber ! Les corbeaux eux en bonne intelligence, attendent leur heure !
C'est la fin, l'ennemi est entré dans la ville.
Note du scribe : ce qui s'y passa ne peut être retranscrit ici, sachez tout de même qu'après 12 heures de barbarie, la population se prosterna devant son nouveau maître....
- Oui Seigneur.
- Qu'est ce.... l'alarme ?
En effet la cloche d'alarme de la muraille de l'est face à la mer sonne. Sonne de plus en plus fort.
Sonne maintenant si fort qu'elle couvre le chant de la bise s'engouffrant dans les étroites ruelles de la ville basse.
Des cris! Inaudibles dans un premier temps, puis l'écho de ces voix porté par la population martèle :
- Alerte ! Alerte ! Voiles à l'horizon !
Pas de méprise possible malgré le bruit de la cloche, malgré les cris de la population, malgré les cliquetis des armes des soldats courants dans tous les sens.... On entend bien le tambour, insufflant le rythme aux rameurs. Il est rapide, trop rapide pour une visite de courtoisie...
C'est une douce nuit, une belle nuit pour mourir.
En quelques minutes la flotte de la ville navigue en direction de l'assaillant. Les rameurs grimacent sous les coups de fouet. Les marins ajustent leurs armures...
Les deux flottes, belles prouesses architecturales, s'entremêlent dans un fracas de bois éclaté... Les projectiles pleuvent, les bouches à feu illuminent cette nuit pourtant si douce.
La bataille navale est décisive, les assaillants sont victorieux. De la ville on entend les cris et les chants de la victoire des marins victorieux. Le désespoir cède la place à la panique...
Et pourtant le général en chef hurle, vocifère, harangue ses troupes :
- Qu'ils mettent pieds à terre ces arbrisseaux, nous sommes prêts !!
La mer est aux mains de l'ennemi, ses troupes débarquent sans difficulté.
Ce font faces maintenant non plus des hommes, mais des statues étincelantes dans ce clair de lune, ce que les hommes ont façonné de meilleur pour servir leurs côtés les plus obscures.
Et c'est l'assaut.
Les frondeurs peignent le ciel d'étoiles filantes sous la protection des hoplites. Et pourtant tous tomberont sous les coups de la défense
Qu'à cela ne tienne, la cavalerie arrive en renfort. Et pourtant les portes de la ville s'ouvrent sur une marée humaine des défenseurs. Les cavaliers hésitent, si les défenseurs attaquent.....
Le seigneur de la ville jubile, il va devenir un dieu...
- HA HA HA ! La terre sera fertile cette année !!! Nous boirons du bon vin !!!!
Et pourtant !
Une troisième armée vient de débarquer, mais personne ne l'a repérée, trop occupés à se délecter du massacre de ces fiers cavaliers.
La défense de la ville est prise à revers par une charge sans précédent, la terre reçoit tellement de sang qu'elle ne peut l'absorber ! Les corbeaux eux en bonne intelligence, attendent leur heure !
C'est la fin, l'ennemi est entré dans la ville.
Note du scribe : ce qui s'y passa ne peut être retranscrit ici, sachez tout de même qu'après 12 heures de barbarie, la population se prosterna devant son nouveau maître....
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