DeletedUser
Guest
[HRP: La "victime" de ce post n'avait pas répondu à mon MP au moment de l'écriture, j'en ai conclu qu'il ne souhaitais pas apparaître nommément dans l'histoire (mais les participants sauront le reconnaître^^), les noms de villes, alliance et joueur seront donc cachés en ce qui le concerne et on l'appelera donc "le dragon". Pour les autres particpants, moi mis à part, seuls les noms de villes seront cachés. Pas le peine de crier aux loups messieurs dames les modos, j'ai les accords.
Pour la suite, si je suis encore motivé, le défensuer apparaitra. Il m'a donné son accord après coup .
Et oui je le poste ici parce que ça a somme toute sa place dans le monde Bêta. Et que ce n'est pas franchement digne du Panthéon (ou peut-être pour la défense, mais comme il ne donne pas signe de vie, il se brosse (Martine)). Et puis un peu de RP dans ce monde de brutes, ça fera pas de mal plutôt que les provoc's à deux sous du bistrot de la 35/45 ou de la guerre d'Erastide.]
Chapitre 1: La colline a du feu: Ceux qui ont de la chance meurent les premiers.
Il faisait froid ce soir là dehors. Le grésil s'abbattait sur la ville. Les gens étaient enfermés chez eux autour du feu.
Tous? Non quelques irréductibles chasseurs résistaient encore et toujours au froid qui envahissait les chaumières et les os.
Attablé autour de quelques hanaps, une petite troupe devisait tranquilement, courbée sur une carte. Chacun pointait son doigt à un endroit différent de la carte. Il faut dire que les informations qu'ils avaient récoltées étaient plutôt vagues. Et aucunes ne se recoupaient.
La population parlait de monstres sanguinaires, de vengence des dieux, du retour des titans, de la fin du monde. Beaucoup de bruits mais au final rien de bien concret. Comme toujours dans ces cas là.
La bête n'avait été observée par personne mais une chose était sûre, elle s'était installée en plein milieu d'une zone fortement peuplée. Elle avait d'ailleurs ravagé plusieurs îles. Enfin... C'est ce qui se disait car personne n'avait vraiment observé les faits. Pas de survivants? Ou peut-être pas de bête. Mais il fallait le reconnaître, ces îles étaient coupées de la civilisation depuis plusieures semaines. Et il ne fallait pas plus d'indices pour que nos fiers chasseurs partent en expédition.
Après plusieurs heures de palabres arosés, il se mirent d'accord pour former deux équipes et visiter les deux îles les plus proches de leur base du jour.
Le lendemain, à l'aube, des ombres passent entre les maisons endormies. Notre petite troupe de chasseurs se dirige vers le port où deux navires les attendent. Lourdement armés, il font un vacarme de tonnerre, les armures tintant à chaque pas, le cuir des fourreaux crissant contre le fer des lames ballotées, les boucliers rebondissant dans leur dos. Chacun s'est chaudement emmitouflé dans des peaux et des fourrures sous les armures, si bien que les guerriers qui passent, étirant leur ombres dans le levant, semblent beaucoup plus impressionnant qu'ils ne le sont en vrai.
Chaque groupe montant dans le navire qui lui est dévolu, s'installe et se prépare au voyage. Echaffaudant plans en tout genre, fanfaronnant à l'avance du combat qui les attend peut-être. Mais chacun a dans l'oeil cette petite ombre qui fait penser que ce ne sera pas aussi facile qu'ils le crient si jamais leurs soupçons se confirment...
Ils débarquent plusieurs jours plus tard, un par un, à l'affut du moindre mouvement. Il s'agit de ne pas être surpris. Même s'il n'y a sur cette île que des lapins. Chacun couvre l'autre et avance à pas rapides sur la plage. L'endroit étant maintenant sécurisé, ils se regroupent, toujours sur leurs gardes, pour discuter de la marche à suivre. Ils le savent au fond d'eux maintenant, si ce qu'ils sont venus chercher est ici, ce sera sur cette élévation au centre de l'île. Mais la progression sera difficile avec leur équipement. Et le terrain n'y fera rien pour arranger leurs affaires...
Ils conviennent tout de même de monter chacun par une voie différente, afin de pouvoir surprendre la bête et l'attaquer là où elle ne s'y attendra pas..
Ils se séparent donc, chacun suivant sa voie, répétant mentalement le signal qu'ils ont mis au point pour attaquer tous ensemble. Quand soudain l'un de nos courageux chasseurs aperçoit du mouvement à quelques pieds de lui, dans les taillis qu'il avait prévu de traverser pour être à couvert. Il se cache rapidement derrière un tronc d'arbre, essayant de ne pas être aperçu par l'horreur qui se cache sous les taillis. Un petit frisson, à la fois de peur et d'excitation, lui parcours l'échine... Et c'est à ce moment qu'il les aperçoit. Deux gros yeux rouges malveillants. N'écoutant que son courage, ou son inconscience, il s'écarte de sa cachette pour faire face à ce monstre.
Et il n'est pas au bout de ses surprises. En effet le dragon est bien plus gros que ce à quoi il s'attendait. Même plus gros que ceux qu'il a déjà affronté. Un véritable défi digne des plus grands chasseurs. Il se place entre plusieurs arbres, assez espacés pour garder sa liberté de mouvement, mais espérant qu'ils ralentiront ceux de la bête. Mais elle ne s'embarrassa pas de ses préoccupations et avança comme si de rien n'était, arrachant au passage branches, troncs et même racines.
Et l'inévitable arriva, le dragon, se sentant dérangé, peut-être même agressé, par cette présence, fit feu de tous bois, grillant arbres, herbes et chasseur.
Halertés par les cris, certains de ses compagnons se ruèrent en provenance des bruits de cuisson pour trouver notre chasseur émérite cuit à point. Un bras coincé comme une feuille de salade entre deux dents de la bête qui semblait se féliciter de sa prise du moment.
Ils attaquèrent tous de concert, la rage au coeur et la larme à l'oeil. Il en était de l'honneur de leur compagnon qu'il soit vengé dès maintenant.
Leur assaut fit mouche. L'un d'eux récupéra le bras qui pendouillait mollement à la gueule du dragon, tandis qu'un second entailla une patte de la bête. Un troisième réussi même à éviter un coup de queue et porter un estoc dans le flanc de l'immonde et répugnant adversaire mais sans vraiment le blesser. Son arme ricochant seulement sur les écailles, évitant de peu de le blesser lui-même. Le dragon parut effrayé par cet assaut inattendu et batti en retraite vers les hauteurs. Voyant celà, les chasseurs se mirent à sa poursuite, le harcelant du mieux qu'ils pouvaient.
Après quelques minutes de course effrénée, ils perdirent le dragon des yeux. Pourtant énorme, la bête avait réussie à trouver une cachette en dehors de leur vue. Ils s'arrêtèrent quelques instants pour retrouver leur souffle et inspecter le terrain. Il ne leur était pas favorable. Ils se trouvaient dans une grande clairière, les arbres sombres bouchant de toute part la vue à quelques dizaines de pas. Et pourtant, pas de traces du dragon.
Une rafale de vent vint les caresser à ce moment là. Tous se tournèrent vers la source de ce vent semblant sortir de nulle part, se demandant comment une telle brise pouvait passer à travers la dense forêt qui les entourait. C'est à ce moment précis que l'enfer se déchaina pour eux. Un jet de flammes monumental s'abbatit sur eux, faisant fi de leurs armes et armures.
Ils périrent tous. Et tous viendraient probablement rejoindre leur collègue dans le garde manger de la bête ou peut-être même directement dans son estomac...
Pour la suite, si je suis encore motivé, le défensuer apparaitra. Il m'a donné son accord après coup .
Et oui je le poste ici parce que ça a somme toute sa place dans le monde Bêta. Et que ce n'est pas franchement digne du Panthéon (ou peut-être pour la défense, mais comme il ne donne pas signe de vie, il se brosse (Martine)). Et puis un peu de RP dans ce monde de brutes, ça fera pas de mal plutôt que les provoc's à deux sous du bistrot de la 35/45 ou de la guerre d'Erastide.]
Chapitre 1: La colline a du feu: Ceux qui ont de la chance meurent les premiers.
Il faisait froid ce soir là dehors. Le grésil s'abbattait sur la ville. Les gens étaient enfermés chez eux autour du feu.
Tous? Non quelques irréductibles chasseurs résistaient encore et toujours au froid qui envahissait les chaumières et les os.
Attablé autour de quelques hanaps, une petite troupe devisait tranquilement, courbée sur une carte. Chacun pointait son doigt à un endroit différent de la carte. Il faut dire que les informations qu'ils avaient récoltées étaient plutôt vagues. Et aucunes ne se recoupaient.
La population parlait de monstres sanguinaires, de vengence des dieux, du retour des titans, de la fin du monde. Beaucoup de bruits mais au final rien de bien concret. Comme toujours dans ces cas là.
La bête n'avait été observée par personne mais une chose était sûre, elle s'était installée en plein milieu d'une zone fortement peuplée. Elle avait d'ailleurs ravagé plusieurs îles. Enfin... C'est ce qui se disait car personne n'avait vraiment observé les faits. Pas de survivants? Ou peut-être pas de bête. Mais il fallait le reconnaître, ces îles étaient coupées de la civilisation depuis plusieures semaines. Et il ne fallait pas plus d'indices pour que nos fiers chasseurs partent en expédition.
Après plusieurs heures de palabres arosés, il se mirent d'accord pour former deux équipes et visiter les deux îles les plus proches de leur base du jour.
Le lendemain, à l'aube, des ombres passent entre les maisons endormies. Notre petite troupe de chasseurs se dirige vers le port où deux navires les attendent. Lourdement armés, il font un vacarme de tonnerre, les armures tintant à chaque pas, le cuir des fourreaux crissant contre le fer des lames ballotées, les boucliers rebondissant dans leur dos. Chacun s'est chaudement emmitouflé dans des peaux et des fourrures sous les armures, si bien que les guerriers qui passent, étirant leur ombres dans le levant, semblent beaucoup plus impressionnant qu'ils ne le sont en vrai.
Chaque groupe montant dans le navire qui lui est dévolu, s'installe et se prépare au voyage. Echaffaudant plans en tout genre, fanfaronnant à l'avance du combat qui les attend peut-être. Mais chacun a dans l'oeil cette petite ombre qui fait penser que ce ne sera pas aussi facile qu'ils le crient si jamais leurs soupçons se confirment...
Ils débarquent plusieurs jours plus tard, un par un, à l'affut du moindre mouvement. Il s'agit de ne pas être surpris. Même s'il n'y a sur cette île que des lapins. Chacun couvre l'autre et avance à pas rapides sur la plage. L'endroit étant maintenant sécurisé, ils se regroupent, toujours sur leurs gardes, pour discuter de la marche à suivre. Ils le savent au fond d'eux maintenant, si ce qu'ils sont venus chercher est ici, ce sera sur cette élévation au centre de l'île. Mais la progression sera difficile avec leur équipement. Et le terrain n'y fera rien pour arranger leurs affaires...
Ils conviennent tout de même de monter chacun par une voie différente, afin de pouvoir surprendre la bête et l'attaquer là où elle ne s'y attendra pas..
Ils se séparent donc, chacun suivant sa voie, répétant mentalement le signal qu'ils ont mis au point pour attaquer tous ensemble. Quand soudain l'un de nos courageux chasseurs aperçoit du mouvement à quelques pieds de lui, dans les taillis qu'il avait prévu de traverser pour être à couvert. Il se cache rapidement derrière un tronc d'arbre, essayant de ne pas être aperçu par l'horreur qui se cache sous les taillis. Un petit frisson, à la fois de peur et d'excitation, lui parcours l'échine... Et c'est à ce moment qu'il les aperçoit. Deux gros yeux rouges malveillants. N'écoutant que son courage, ou son inconscience, il s'écarte de sa cachette pour faire face à ce monstre.
Et il n'est pas au bout de ses surprises. En effet le dragon est bien plus gros que ce à quoi il s'attendait. Même plus gros que ceux qu'il a déjà affronté. Un véritable défi digne des plus grands chasseurs. Il se place entre plusieurs arbres, assez espacés pour garder sa liberté de mouvement, mais espérant qu'ils ralentiront ceux de la bête. Mais elle ne s'embarrassa pas de ses préoccupations et avança comme si de rien n'était, arrachant au passage branches, troncs et même racines.
Et l'inévitable arriva, le dragon, se sentant dérangé, peut-être même agressé, par cette présence, fit feu de tous bois, grillant arbres, herbes et chasseur.
Halertés par les cris, certains de ses compagnons se ruèrent en provenance des bruits de cuisson pour trouver notre chasseur émérite cuit à point. Un bras coincé comme une feuille de salade entre deux dents de la bête qui semblait se féliciter de sa prise du moment.
Ils attaquèrent tous de concert, la rage au coeur et la larme à l'oeil. Il en était de l'honneur de leur compagnon qu'il soit vengé dès maintenant.
Leur assaut fit mouche. L'un d'eux récupéra le bras qui pendouillait mollement à la gueule du dragon, tandis qu'un second entailla une patte de la bête. Un troisième réussi même à éviter un coup de queue et porter un estoc dans le flanc de l'immonde et répugnant adversaire mais sans vraiment le blesser. Son arme ricochant seulement sur les écailles, évitant de peu de le blesser lui-même. Le dragon parut effrayé par cet assaut inattendu et batti en retraite vers les hauteurs. Voyant celà, les chasseurs se mirent à sa poursuite, le harcelant du mieux qu'ils pouvaient.
Après quelques minutes de course effrénée, ils perdirent le dragon des yeux. Pourtant énorme, la bête avait réussie à trouver une cachette en dehors de leur vue. Ils s'arrêtèrent quelques instants pour retrouver leur souffle et inspecter le terrain. Il ne leur était pas favorable. Ils se trouvaient dans une grande clairière, les arbres sombres bouchant de toute part la vue à quelques dizaines de pas. Et pourtant, pas de traces du dragon.
Une rafale de vent vint les caresser à ce moment là. Tous se tournèrent vers la source de ce vent semblant sortir de nulle part, se demandant comment une telle brise pouvait passer à travers la dense forêt qui les entourait. C'est à ce moment précis que l'enfer se déchaina pour eux. Un jet de flammes monumental s'abbatit sur eux, faisant fi de leurs armes et armures.
Ils périrent tous. Et tous viendraient probablement rejoindre leur collègue dans le garde manger de la bête ou peut-être même directement dans son estomac...
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